Qui sommes-nous ?

Avant son titre de physicienne EPF, Sylvie Villa a fait partie de la première volée de diplomé-e-s en micro-électronique de l’école d’ingénieurs du soir de Lausanne. Le circuit intégré qu’elle a conçu pour son travail de diplôme a été à l’époque fabriqué par l’entreprise EM Microelectronic Marin, première entreprise de fabrication de circuits intégrés en Suisse, filiale du Swatch Group depuis 1985.

Sylvie a installé et exploité un système de CFAO Mentor au sein de l’école d’ingénieurs du soir, pour la conception, la simulation et la fabrication de circuits intégrés. Elle a formé les ingénieurs de l’industrie à ces outils et assuré la hotline.

Par la suite, Sylvie a consacré une longue partie de sa carrière à l’enseignement et à l’intégration des femmes dans les domaines techniques. Elle fut responsable du domaine Ingénierie et Architecture de la HES-SO et directrice du programme Égalité de la HEIG-VD. Très impliquée quant à l’impact de l’Humain, elle a par ailleurs toujours sensibilisé ses étudiant-e-s à leur future responsabilité face au « destin » des machines techniques développées (obsolescence, énergie grise et cycle de vie, etc..). C’est donc un grand bonheur pour elle que de prêcher par l’exemple en détournant l’usage premier de ces machines industrielles et en prolongeant leur durée de production.

L’atelier Wire Art Switzerland
Quant à lui, Mark Miehlbradt est ingénieur microtechnicien diplômé de l’EPFL. Il mène une longue carrière dans le secteur de l’horlogerie suisse, et c’est en 2013, alors qu’il travaille pour la succursale yverdonnoise du groupe Heraeus, qu’il fait la connaissance d’une entreprise canadienne partenaire, Microbonds. Cette entreprise avait pour spécialisation d’isoler des fils conducteurs très fins grâce à un revêtement chimique particulier. C’est auprès de cette entreprise que Sylvie et Mark se fourniront les machines qui lanceront leur projet. Et c’est tout naturellement que Mark met à disposition de Wire Art sa grande connaissance du monde horloger et son important réseau personnel. Il travaille en parallèle pour une entreprise japonaise qui produit des saphirs synthétiques et pour laquelle Mark développe le marché suisse.
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